27 années sont passées depuis le 4 octobre 1992, fête de la saint François. Ce jour-là, à Rome, le président mozambicain et secrétaire du FreLiMo Joaquim Chissano et Afonso Dhlakama, leader de la ReNaMo, la guérilla qui lottait depuis l’indépendance contre le gouvernement de Maputo, signaient un Accord général de paix mettant fin à 17 années de guerre civile (des centaines de milliers de morts; 3-4 millions de déplacés internes et des réfugiés dans les pays voisins).
Les visages des personnes qui ont perdu la vie à Lampedusa et ceux de l’oeuvre « Angels unawares » de Timothy Schmalz. Plus de six années sont passées depuis le terrible 3 octobre 2013, quand 368 personnes, essentiellement des femmes et des enfants érythréens, ont perdu la vie dans un naufrage au large de Lampedusa.
Le projet des couloirs humanitaires continue avec l’arrivée à Paris depuis le Liban le jeudi 3 octobre 2019 d’un nouveau groupe de réfugiés syriens et irakiens: ce sont des familles qui seront accueillies et accompagnées par des organisations, associations et citoyens.
Suite à l’incendie, qui s’est déclaré hier probablement à cause d’un court-circuit dans un campement de Lesbos, qui a provoqué la mort d’une femme et d’un enfant et a blessé plusieurs autres personnes, la S. Egidio exprime sa douleur et lance un appel à l’Europe pour qu’elle affronte d’urgence la situation des réfugiés résidant à Lesbos, Samos et sur les autres îles grecques.
Ces derniers jours, la Communauté de S. Egidio, en collaboration avec l’ONG libyenne STACO, a distribué de l’aide humanitaire d’urgence au Centre de Détention pour les Etrangers, à la périphérie de Zintan, dans le nord-ouest de la Libye.