Le Mozambique ces derniers mois a vu grandir de manière significative le nombre de « deslocados », c’est-à-dire de réfugiés et de déplacés, qui emplissent des camps de vastes camps de migrants improvisés.

S. Egidio a pris de nombreuses initiatives internationales en faveur de la paix (Mozambique, Algérie, Albanie, Philippines,…). Elle organise chaque année un grand rassemblement dans une ville européenne pour promouvoir la paix dans le monde.
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Le Mozambique ces derniers mois a vu grandir de manière significative le nombre de « deslocados », c’est-à-dire de réfugiés et de déplacés, qui emplissent des camps de vastes camps de migrants improvisés.
Le 10 juillet 1990, il y a 30 ans exactement, au terme de deux jours d’entretiens à Sant’Egidio, les délégations du gouvernement mozambicain et de la Renamo publiaient le premier communiqué conjoint dans lequel « se reconnaissant compatriotes et membres de la grande famille mozambicaine » elles exprimaient « intérêt et disponibilité à faire tout le possible pour rechercher de manière constructive une paix durable pour leur pays et pour leur peuple » et jetaient les bases de cette « méthode » qui allait guider les négociations jusqu’à la signature de la paix, le 4 octobre 1992:
Le nord du Mozambique continue à être le théâtre de violentes incursions armées qui sèment la terreur et font de nombreuses victimes. La dernière attaque violente a eu lieu samedi dernier, à Mocímboa da Praia, depuis plusieurs jours déjà dans le viseur des terroristes, qui ont saccagé, tué, enlevé des personnes et brûlé des maisons.
« Le président de la Communauté de Sant’Egidio commente l’appel du Pape lors de l’audience de mercredi, au lendemain du meurtre de George Floyd. A notre antenne il exprime sa préoccupation pour une société qui se déchire, mais exprime sa confiance dans les ressources de l’esprit démocratique fondateur des Etats-Unis. (Vatican News, 4 juin 2020)
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a écrit une lettre au fondateur de Sant’Egidio, Andrea Riccardi, dans laquelle – en le remerciant pour son soutien à l’appel des Nations unies pour parvenir à un cessez-le-feu global en période de coronavirus – encourage la Communauté à continuer son engagement en faveur de la paix dans différentes régions du monde, en particulier au Soudan du Sud.