Ouverte à Pâques 2017 dans le Trastevere, la « laverie du pape » est gérée par la Communauté de Sant’Egidio qui fête ces jours-ci ses 50 ans. (Article paru dans La Croix le 07.02.2018)

Ouverte à Pâques 2017 dans le Trastevere, la « laverie du pape » est gérée par la Communauté de Sant’Egidio qui fête ces jours-ci ses 50 ans. (Article paru dans La Croix le 07.02.2018)


La Communauté de Sant’Egidio exprime sa forte préoccupation devant le recours massif et répété à la peine de mort en Irak. Sant’Egidio, depuis toujours en première ligne contre la peine capitale et promotrice d’une campagne pour un moratoire mondial des exécutions, a récemment interpellé à cet égard les autorités irakiennes, souhaitant qu’elles agissent dans le respect de la vie humaine et dans l’exercice d’une justice qui offre des possibilités de réhabilitation. Ces questions feront aussi l’objet de discussion lors des rencontres avec les délégations provenant d’Irak prévues à brève échéance.
« Ce souvenir nous rend vigilants et attentifs à toutes les souffrances de la ville, au nom de Modesta. Et aujourd’hui il me donne l’occasion de remercier les nombreuses personnes qui, au cours de ces 35 dernières années, ont rendu cette ville plus humaine. Nous sommes nombreux aujourd’hui : il y a ici les différents groupes qui circulent dans la ville, surtout la nuit, pour apporter du réconfort. C’est le miracle de Modesta, le miracle de l’amitié. Ces dernières années, un grand nombre de ceux qui vivaient dans la rue ont trouvé une nouvelle vie, un travail, une insertion dans la société. Le miracle c’est aussi celui de l’inclusion« .
C’est par ces mots que Marco Impagliazzo, président de la Communauté de Sant’Egidio, s’est adressé hier à la foule rassemblée sur le quai n° 1 de la gare Termini de Rome, devant la plaque qui rappelle le lieu où, il y a 35 ans, Modesta Valenti mourut sans secours.

Après le mot d’accueil de la présidente des Ferrovie dello Stato, Claudia Cattani, Mgr Gianrico Ruzza, évêque auxiliaire de Rome centre, a parlé d’un motif d’espérance en réaffirmant toutefois que « l’indifférence est un grand mal et qu’il est toujours cause de mort, car il permet la culture du rejet ». Il a invité tous les participants, citoyens et institutions, à une plus grande sensibilité envers ceux qui sont en difficulté.
Ce souvenir se fait prière avec ceux qui, aujourd’hui encore, vivent la dureté de la rue. Une liturgie en mémoire de Modesta sera célébrée dimanche 4 février à 12h dans la basilique Santa Maria in Trastevere et, dans les prochaines semaines, dans de nombreuses églises et paroisses de la ville.
IL MIRACOLO DI MODESTA. IL VIDEO
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Rnf10XHtG34?rel=0]
Chantal est une petite fille de huit mois arrivée dans les bras de sa mère depuis le camp de réfugiés de Zongo, un grand camp situé sur l’autre rive du fleuve Obangui qui sépare la République centrafricaine de la République démocratique du Congo. Pendant la guerre, beaucoup de Centrafricains ont fui vers les pays limitrophes, surtout depuis les régions du nord du pays, les plus touchées par la guerre et par les violences des affrontements, afin de mettre leur famille en sûreté.
Ils sont arrivés le 29 janvier à l’aéroport Charles-de-Gaulle de Paris : une quarantaine de réfugiés syriens, dont une majorité d’enfants, provenant du Liban, grâce aux couloirs humanitaires organisés par la Communauté de Sant’Egidio en collaboration avec d’autres organisations catholiques et les Eglises protestantes de France.




« J’ai retrouvé une famille que je connais, que j’avais rencontrée au camp de Talabas! » @valregnier #CouloirsHumanitaires pic.twitter.com/sca5A0XxcP
— FPF Com Aude Millet (@FPFCom) 29 gennaio 2018
« Que représente l’exil pour les réfugiés accueillis aujourd’hui ? » @valregnier de @SantEgidioFr #CouloirsHumanitaires pic.twitter.com/EDQdPzeXVP
— FPF Com Aude Millet (@FPFCom) 29 gennaio 2018