En cet été 2019, un groupe de S. Egidio Lausanne s’est rendu en Roumanie pour aider une famille rrom à bâtir une maison dans le hameau de Spătac, près Blaj, et à mettre en place un mode de vie autonome. Récit en 4 volets d’un projet d’aide au retour au pays.
A Spătac, petit hameau au centre de la Roumanie, la première étape de cette aventure a commencé en février 2019. Grâce à des dons collectés par S. Egidio, une chape de béton avait pu être posée, prémisse à la construction d’une maison familiale pour la famille Ciurar-Dumitru. Rapidement suivi par l’édification de murs et l’installation de l’électricité. L’objectif était de donner un toit à ce couple contraint pendant de nombreuses années à vivre d’aumônes dans les rues de Lausanne (voir encadré).
La deuxième étape, cet été, avait pour but de rendre la maison habitable. Objectif atteint ! Mindra, Bogdan, leurs 4 fils et belles-filles ainsi que leurs petits-enfants disposent enfin aujourd’hui d’un logement digne de ce nom après des années de vie dans la rue ou dans des dortoirs en Europe occidentale.
En guise de préambule à ce chantier estival, samedi 27 juillet, deux d’entre nous – Anne-Catherine et Fabien – ont exploré les travées d’un grand centre commercial spécialisé dans le bricolage et le jardinage. Objectif ? Avoir une idée du prix roumain des matériaux de construction et de l’électro-ménager. Indications qui se révéleront fort utiles au moment d’acheter cuisinière, frigidaire, clôture et outils.
(à suivre)
Une longue amitié avec les Ciurar-DumitruBogdan et Mindra ne sont pas des inconnus à Lausanne. Sur la place St-François, Mindra a longtemps interpellé les passants pour un peu d’aide alors que Bogdan faisait de même en haut de la rue du Petit-Chêne. La précarité particulière de leur situation a interpellé S. Egidio, qui a pris en charge la scolarisation à Lausanne d’un de leurs fils, Nicolae. La perspective – puis l’application – d’une interdiction générale de la mendicité dans le canton de Vaud, a poussé la famille à tenter sa chance en France, dans des conditions encore plus précaires de logement et de revenu. Une dégradation qui nous a poussé à imaginer une intervention plus radicale, pour leur assurer un point de chute digne de ce nom en Roumanie, une base arrière qui puisse héberger tout ou partie de cette famille. |
Soutenez la suite du projet !Près de 20’000 CHF ont été récoltés à ce jour en faveur du projet “Un toit pour Mindra et Bogdan”. Mais il manque encore environ 10’000 CHF pour le mener à terme. Aidez-nous à les rendre autonomes en faisant un don !
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